Livre d'or

Le projet "Blainville, là où j'habite!" est maintenant terminé. C'est un peu plus de quinze manifestations culturelles sur neuf mois qui vous ont été proposées ...

Toute l'équipe de pilotage tient à vous remercier ... vous tous qui avez participé de près ou de loin à ce projet ...

Nous ouvrons un "Livre d'Or" pour recueillir vos remarques, vos impressions, vos ressentiments ... Merci d'écrire un commentaire ...


Cela nous permettra de savoir si un "Blainville,là où j'habite!" saison 2 est envisageable ...

















SAISON 2 ????
Nous attendons vos commentaires, ci-dessous

(lorsque l'on vous demande de choisir une identité, cochez la case "anonyme" ... c'est le plus simple !!)

"Fête de l'OMAC dans les quartiers de Blainville"

Le samedi 27 juin 2009 de 14h à 18h00, les ateliers de l'OMAC ont fait leurs restitutions dans trois quartiers différents de Blainville. Une façon différente et originale de présenter les réalisations de toute une année ...


Au programme guitare, batterie, piano, dessin peinture, arts plastiques ... Retrouvez les meilleurs moments en photos ci dessous :

RADIO: "Aventures à Blainville"

Ecoutez la radio RCF 94.9Mhz t le lundi à 8h36 ou le samedi à 18h25 de juillet à août 2009 et retrouvez les histoires inventées par les enfants de Blainville sur Orne ...


Pour écouter l'interview de Louise, Margot et Nathalia cliquez ici

Roman Photos "Aventures à Blainville"

Les élèves de la classe de Mme Bernier ont réalisé un roman photos se passant dans notre commune ... Découvrez les aventures des Super Héros de Blainville !!!

Retrouvez également ce roman photos exposé à la bibliothèque municipale

jusqu'au 20 août 2009.

Romans radiophoniques

Les élèves des classes de mesdames Nativelle et Rousselet (école Colbert) et de madame Roger et monsieur Cuisenier (école Joliot Curie) ont écrit et enregistré des aventures radiophoniques se passant à Blainville sur Orne.

Découvrez les sur ce blog mais également sur les ondes de RCF 94.9Mhz
(tous les lundis à 8h36 et les samedis à 18h25 de juillet et août 2009) .


"J'emmenage dans un cauchemard" et "Clé du secret"

"La légende du lavoir" et "Le blé enchanté"

"Prier n'est pas joué" et "un noël réussi"

"Un soir au cimetière" et "Une expérience réussie"

Portrait de Blainvillais - Sophie

Le portrait de Sophie affiché dans la ville tout le mois d'Avril 2009 avait disparu de ce blog ??!!
Pourquoi , comment , qui ??? Mystère et boule de gomme ...

Mais le mal est réparé !! Son portrait dessiné par Erwan Lebot est à nouveau visible sur le blog ... en espèrant que Sophie nous excuse ....

Nouvelles scolaires

Retrouver l'intégralité des nouvelles écrites par les classes de Colbert et de Joliot Curie dans les ateliers d'écritures animés par Elizabeth COQUART sur un livre virtuel ...

Pour ouvrir le livre (virtuel) de la classe de Colbert de Mr MERIEL , cliquez ici

Pour ouvrir le livre (virtuel) de la classe de Joliot Curie de Mme MADELEINE, cliquez ici

Projection de documentaires

Après le succès de la journée festive du samedi 16 mai 2009 , les documentaires sont à nouveau projetés cette semaine :

"un lieu, un souvenir" réalisé par Benjamin Fourmon-Hamelin et les aînés de la commune.

"Les Brandons" réalisé par Alian Fourez


Mardi 16 et Jeudi 18 juin : 14h00 et 20h00

à l'Espace Culturel Paul Eluard

Entrée gratuite ...

Portrait de Blainvillais - Juin 2009 - Philippe

Dès le 15 juin 09 retrouver le dernier "Portrait de Blainvillais" dans les abris bus de la ville.
En exclusivité sur ce blog nous le publions avant sa diffusion ...

Roman radiophonique

Les élèves des classes de Mmes Nativelle et Rousselet de l'école Colbert et les élèves des classes de Mr Cuisenier et Mme Roger de l'école Joliot Curie ont travaillé depuis quelques mois (avec l'aide de véronique Piantino) sur des histoires qui seront diffusées sous forme de roman radiophonique sur les ondes de RCF 94.9 mhz dans quelques semaines ...

C'est en compagnie d'Anthony et de Jérôme que les prises de sons et les bruitages ont été effectués durant deux jours.
Vous pourrez retrouver ces feuilletons radiophonique prochainement sur ce blog ... soyez attentifs ...

Bonne écoute



Revue de Presse - mai 2009 -

Articles parus dans le Ouest France en mai 2009



Atelier Théâtre - "Là où j'habite!" -

Mardi 26 mai 2009 20h28: le grand jour est arrivé pour nos 10 acteurs blainvillais ... dans moins de deux minutes ces acteurs en herbes vont jouer l'unique représentation : fruit d'un travail de 15 séances en 6 mois (cela fait peu) sous la direction de François - Xavier ...

Mardi 26 mai 2009 20h30 : le premier projecteur illumine la scène ... ça y est c'est parti ! devant un public de plus de 100 personnes ...

Mardi 26 mai 2009 21h30 : le dernier projecteur s'éteint lentement ... ça y est c'est terminé ! standing ovation dans les gradins ... c'est un triomphe !! Bravo ...

Photos en vrac suite ... journée festive samedi 16 mai 2009



Philippe HUET, Erwan LEBOT, Stéphane LETOURNEUR, PEF


Théatre

Venez applaudir ce groupe de Blainvillais qui répète sans relache depuis 6 mois, sous la houlette de François-Xavier MALINGRE, pour vous présenter :
"Là, où j'habite"
Mardi 26 Mai - 20h30
Entrée Libre (mais réservation au 02.31.44.08.31)


Nous vous attendons nombreux !!!

Portrait de Blainvillais - Mai 2009 - Alizée


Cityzen Tv - C'Direct : "Culture" Emission spéciale " Blainville là où j'habite !"

15/05/09 - Cityzen Tv - C'Direct : "Culture"
Vidéo envoyée par cityzentv

15/05/09 - Cityzen Tv - C'Direct : "Culture" - Caen
Cityzen Tv vous propose une émission quotidienne en Direct qui traite de l'actualité en Normandie. (Droits réservés. Pour toute exploitation commerciale, veuillez contacter contact@wizdeo.com)

Journée Festive samedi 16 mai 2009

Samedi 16 mai à partir de 14h00
à
l'espace culturel Paul Eluard - Entrée libre


Rencontres ... Expos ... Projections ... Dédicaces ... Interviews ...
Pensez à vous munir de votre carnet de ville et de votre recueil de nouvelles pour les faire dédicacer par le dessinateur erwan LEBOT et les écrivains PEF, Stéphane LETOURNEUR, Philippe HUET ...
Venez nombreux !!

Le recueil de nouvelles est arrivé !

Après le carnet de ville (dessiné par Erwan Lebot), c'est un recueil de nouvelles qui est arrivé dans chaque foyer Blainvillais depuis le 6 mai 2009.

Vous découvrirez dans ce livre trois nouvelles inédites de trois auteurs différents : Philippe HUET, Stéphane LETOURNEUR et PEF . Trois écrivains de talents qui sont venus à Blainville pendant quelques jours pour s'imprégner de la ville et le fruit de leur imagination à fait le reste ... ETONNANT


et vous y retrouverez bien évidement les écrits de nos gagnants au concours de nouvelles : Raymond LAISNEY, Camille VERITE, le BIEF ...

Bonne lecture à tous

Couverture et 4ème de couverture du recueil de nouvelles

Lauréats du concours de nouvelles

Mardi 5 Mai 09 à 18h00 avait lieu à l'Espace Culturel Paul Eluard la remise des prix des participants au concours de nouvelles en présence de Stéphane Letourneur, l 'un des trois écrivains qui a fait une nouvelle sur Blainville.

Dans la catégorie adulte le gagnant est : Raymond LAISNEY avec "Miracle dans la cour"
Dans la catégorie enfant la gagnante est : Camille VERITE avec "Le Lavoir"
Prix spécial témoignage : le BIEF pour son oeuvre collective
Les trois textes seront publiés dans un recueil de nouvelles avec les textes de trois écrivains : PEF, Philippe HUET et Stéphane LETOURNEUR.
Ce recueil sera distribué dans la boite aux lettres de chaque famille blainvillaise ...



Ci dessous tous les lauréats du concours

Expo photo "Blainville Argentique"

Le club photo de Saint Aubin sur Mer est venu incognito photographier Blainville et les Blainvillais dans leur vies de tous les jours. Cocasses, iconoclastes, insolites, venez découvrir le regard que ces photographes ont porté sur notre commune ...
Ces clichés sont actuellement exposés dans le hall de l'Espace Culturel Paul Eluard jusqu'au 22 mai 2009.
Entrée Libre



Projection en Avant Première du jeudi 16 Avril 2009 20h00

C'est environ une centaine de personnes qui sont venues voir en "Avant Première" le film réalisé par les aînés intitulé :"Blainville un siècle d'histoire".
Deux jours plus tard c'est sur Cityzen TV que le film et les aînés étaient mis en valeur lors d'une émission qui leur était consacrée ...



Cityzen Tv - C'Direct: "Blainville, Là où je vis" - 22/04/09

Cityzen Tv - C'Direct: "Blainville, Là où je vis" - 22/04/09
Vidéo envoyée par cityzentv

Cityzen Tv - C'Direct: "Blainville, Là où je vis" - 22/04/09 - Caen - Cityzen Tv vous propose une émission quotidienne en Direct qui traite de l'actualité en Normandie. (Pour obtenir les droits d’exploitation commerciale de cette vidéo, veuillez contacter contact@wizdeo.com)

Blainville : Des portraits d'habitants dans les abris-bus !

Blainville : Des portraits d'habitants dans les abris-bus !
Vidéo envoyée par cityzentv

Blainville : Des portraits d'habitants dans les abris-bus ! - Caen - Dans le cadre du projet culturel "Là où j'habite", des portraits d'habitants de blainville-sur-orne tirés au sort ont remplacé les affiches publicitaires du centre ville. (Pour obtenir les droits d’exploitation commerciale de cette vidéo, veuillez contacter contact@wizdeo.com)

Témoignage sur Blainville sur Orne

Témoignage sur Blainville sur Orne
Vidéo envoyée par cityzentv

Témoignage sur Blainville sur Orne - Caen
Témoignages d'anciens dans un extrait du film documentaire "Blainville sur Orne ,là ou j'habite". (Pour obtenir les droits d’exploitation commerciale de cette vidéo, veuillez contacter contact@wizdeo.com)

Une photo par jour ... Année 2000

Un habitant de Blainville, Victor FRAYSSE, a pris une photo par jour durant l’année 2000 (sur film argentique en noir et blanc).
Ses photos défilent actuellement sous forme de diaporama dans le hall de l’Espace Culturel Paul Eluard (du 1er au 30 Avril 2009).
Nous vous proposons quelques extraits de ses photos, soyez attentif la date se trouve sur chacune en bas à droite …
Victor Fraysse sera également présent lors de la journée festive du samedi 16 mai 2009 …
D’ici là, Bonne visite !!

Victor FRAYSSE : « Je venais d’arrêter mes obligations professionnelles, et l’an 2000 pointait son nez. Que faire d’original pour marquer cet évènement ? Pratiquant la photo depuis longtemps (et particulièrement au sein d’un club, objectif Image 14), pourquoi ne pas imiter certains photographes (grands et moins grands) qui se sont lancés le défi de prendre une photo tous les jours d’une année ? Était-ce possible ? Pourquoi pas ? … »

Portrait de Blainvillais - Avril 2009 - Sophie

A découvrir dès le 14 Avril 09 dans les abris bus ...


Projection en Avant Première

Le film réalisé par les aînés de la commune, avec l'aide de leur animateur BENJAMIN, sera projecté en Avant Première sur grand écran à l'Espace Culturel Paul ELuard.
Jeudi 16 avril 2009 - 20h00
Ouvert à tous ... Entrée gratuite

Venez nombreux ...

Rencontre avec une légende ...

Plaisir inattendu ... Aujourd'hui mardi 31 mars 2009, Mr DACHER nous a fait le plaisir de venir voir l'expo qui se trouve à l'Espace Culturel Paul Eluard où son interview parue dans le Ouest France est affichée.




un "bonus" pour l'équipe de pilotage ...

Retrouvez cet interview sur ce blog au chapitre "Expo Virtuelle"

http://blainvillelaoujhabite.blogspot.com/2009/02/expo-virtuelle-expo-virtuelle-expo_26.html

Exposition du concours photos




L'ensemble des photographies sont exposées à la Bibliothèque Municipale depuis le 23 mars et ce jusqu'au 30 avril 2009.




Donner votre avis et participer au vote pour le "prix du public" ... la photographie ayant reçu le plus de votes verra son auteur récompensé !!

Les poèmes s'affichent dans la ville ...

Les enfants des CP / CE1 de l'école Colbert des classes de Mmes Bonvalet et Luquet ont écrit des poèmes et les jeunes du local ados, encadrés par Alexandra et Sébastien, les ont taggés ...







Remerciement à Didier, Philippe and C° pour l'accrochage des banderoles ...

Encore quelques jours pour le concours photo ...

Il vous reste jusqu'au 15 mars 2009 pour déposer vos photos ...

Le thème est : "Blainville insolite!"

Vos clichés sont à déposer à l'OMAC ou à la Bibliothèque de Blainville ...

Portrait de Blainvillais - Mars 2009 - Maurice

A découvrir dès le 16 mars dans les abris bus ...



*** Expo virtuelle *** Expo virtuelle *** Expo virtuelle






Les interviews de Blainvillais réalisés par Alain FOUREZ


Alain FOUREZ est un Blainvillais de 65 ans, il habite la commune depuis 1998. Retraité de France Télécom, où il travaillait au service communication notamment à l'élaboration du journal d'entreprise, il devient le correspondant local pour le journal Ouest France en 2001. Cette opportunité lui permet d'exploiter ce qu'il aime et privilégie le rapport humain. Alain choisit ses sujets d'articles et désormais ses préférés sont les portraits de personnes qui ont, font des choses (extra)ordinaires, même toutes petites ...Il a éffectué ses interviews auprès de personnes habitant ou étant originaires de Blainville sur Orne. Ses articles sont parus dans le journal Ouest France à partir de la deuxième quinzaine de décembre 2008.



L'équipe de pilotage de "Blainville, là où j'habite!" a estimé qu'ils pouvaient s'intégrer totalement dans la démarche du projet.




Nous vous proposons de les retrouver lors de cette "expo virtuelle" sur ce blog, mais vous pouvez également les (re)découvrir à l'Espace Culturel Paul Eluard ... Bonne visite !!!






Gérard Lecornu soude ses œuvres à partir de feuilles d’acier

Que peut donc faire un photographe médical en dehors de son travail avec des feuilles d’acier ¸ "de la sculpture tout simplement ", répond Gérard lecornu, chaudronnier de son état, dessinateur par obligation, photographe de labo à l’université de médecine pour l’alimentation et artiste pour le plaisir.
Plus d’une trentaine d’œuvres sont sorties de sa cave, pardon de son atelier, en 25 ans. Un poisson : 120 heures de travail ; un hippocampe : 100 heures, des marques, des oiseaux, une raie manta… plein d’objets qu’il peine quelquefois à caser dans son pavillon ou chez ses enfants.
« en fait je ne suis pas sculpteur car je travaille différemment, selon ma propre inspiration. Je ne pars pas d’un volume pour arriver à l’œuvre mais j’accomplis l’inverse. C’est avec les feuilles d’acier que je soude, ou brase et que je donne le volume qui n’existait pas au départ. Souvent je pars d’un dessin pour avoir une vue sur plusieurs faces, de temps en temps une maquette en carton grandeur nature avant de passer à l’acier. » Des expos, il en fait, des prix, il en a eu mais il n’en parle pas beaucoup. C’est à la vue de son « book » que l’on apprend tout ça.
Une autre passion : l’aéromodélisme
Maintenant Gérard a 61 ans. Il est à la retraite et n’a plus une minute à lui. Une autre passion est en train de prendre le dessus : l’aéromodélisme. Après avoir tâté du pilotage en vrai, c’est en bordure de la piste de Rosel qu’il pilote ses avions de 2m d’envergure avec les copains. « ça revient quant même à moins cher mais on va moins loin. »
Il y a aussi le montage vidéo en informatique, des voyages et les petits-enfants. Tout ce qui occupe des grands-parents « gâteau ». Et les projets ? « Au point de vue sculpture, pour l’instant c’est calme mais ça va me reprendre un jour, c’est sûr. »



Jean-Pierre Jaussaud est encore dans la course .




Ce pilote caennais bien connu dans les années 1963 à 1985, est passé tout près d’une carrière en Formule 1. Un parcours atypique. Jean-Pierre Jaussaud a maintenant 71 ans. Ce caennais a piloté des engins de course dans les années 1963 à 1985. S’il a levé le pied dans les courses automobiles, il reste encore accroché des deux mains à son volant et n’hésite pas à faire des démonstrations. Retour sur une carrière qui aurait dû être bien différente. « Dès l’âge de 10 ans, j’avais une passion secrète, je voulais devenir coureur automobile. Seulement mon père me prévoyait une autre carrière. Directeur de l’entreprise Dumond-Jaussand, négociant en vin et épicier en gros, il voulait que je reprenne l’affaire après son départ. »
L’erreur du papa a été d’apprendre à conduire à son fiston très jeune, sur les pistes de l’aéroport de Carpiquet sur une Citroën 5CV « Trèfle ». L’idée de piloter est tenace et Jean- Pierre se défoule sur un kart et apprend les ficelles du métier qui lui serviront plus tard. La mécanique, il l’a dans la peau et obtient de son père, à 20ans, la responsabilité du parc camions de l’entreprise. Il gère aussi la fabrication de bouchons pour les bouteilles de vin de retour de consigne. La lecture de Sport auto change tout . Jean-Pierre tombe par hasard sur la revue spécialisée Sport Auto, ce qui le replonge aussitôt dans ses rêves. « Jim Russel, le pilote anglais proposait des stages de pilotage. J’ai été obligé d’emprunter de l’argent à mon frère et à ma secrétaire pour pouvoir m’inscrire. L’affaire était trop belle pour la manquer. » Il part donc en Angleterre avec son ami de karting, Jean-Claude Pallis, et découvre là-bas, à 25 ans, l’objet de ses rêves les plus fous, une monoplace Lotus 18 qu’il peut piloter !
« Après une brève prise en main, j’ai été plus rapide que les moniteurs sur le circuit. A la même époque, Jim Russel créait le circuit de Magny-Cours dans le Nièvre. Là aussi, j’ai été le plus rapide des 300 prétendants au « Volant Shell ». J’ai terminé vainqueur et j’ai gagné la monoplace Cooper BMC, le must en 1964.» Voiture qu’il ratatine rapidement sur le circuit de Monaco. Matra l’embauche et commence alors la ronde des circuits en Europe et en Amérique du sud en compagnie de Beltoise, Pescarolo et Servoz-Gavin. Tous sont devenus pilotes de F1. Sauf Jaussaud. Tout à fait capable, il était trop gentil et a laissé sa place à d’autres.
Le rêve de Formule enterré, le pilote se pose des questions sur la suite de sa carrière. La compétition le titille et il reprend la course en prototype. Il donne le meilleur de lui-même, gagne beaucoup de courses. La consécration vient avec deux victoires aux 24 heures du Mans et des podiums aux « Dakar». Désormais entré dans l’adolescence des seniors, le pilote de Matra, Renault, Tecno, Rondeau, Lola… Celui qui a tutoyé les étoiles dans les chicanes à plus de 380 km/h, décide d’arrêter sa carrière professionnelle en 1992.
Il reste actif en rallye ou en démonstration jusqu’en 2005. Enfin en retraite, il a tout le loisir de répondre à ses admirateurs qui lui écrivent toujours.




Georges Ben Ahmed est la discrète mémoire de Blainville



Georges Ben Ahmed est un homme discret. C’est pourtant lui la mémoire historique de Blainville et il n’en fait pas état. Il est né à Blainville le 11 Mai 1949, cité des Brandons, d’un père marocain et d’une mère bretonne. De ses parents, il a appris le courage et la ténacité.
Pour ce 6ème enfant, comme pour ses 13 frères et sœurs, il n’est pas question de faire des études. Georges Ben Ahmed ira jusqu’au CM2, d’abord dans un baraquement du parc du château Delory puis dans la toute nouvelle école Colbert. Avide de liberté et de grand air, il décide de devenir jockey. A Maisons Laffitte, il commence à rêver de devenir cravache d’or. Le travail est trop difficile, il abandonne et devient apprenti boulanger. « Mais me lever à minuit, ce n’était pas mon truc ! »
Des noms et des histoires sortent des cartons
Il bifurque vers l’horticulture, puis le bâtiment, il y restera jusqu’en 1992 non sans avoir changé 37 fois de patrons. « A l’époque, on en quittait un le vendredi pour en retrouver le lundi. C’était facile. » Un accident l’oblige à quitter brutalement ce métier. Nouveaux petits boulots à droite et à gauche avant de faire quelques remplacements à la Mairie, où il devient titulaire d’un poste en 1995.
Et un jour, alors qu’il nettoie les archives municipales, il se prend de passion pour l’histoire et la recherche. Il s’intéresse d’abord à Colbert, avec l’aide de Dr Bocquel de Beuville. Puis il passe à la vitesse supérieure. Des trésors sortent des cartons et des noms apparaissent.
D’abord les lieux : les chantiers navals où son père a travaillé, le train Decauville qui longeait le canal, la ferle Lepeltier du XVIème siècle, le grenier à sel, l’ancienne forge de la ferme Huard… Puis les gens : François de Colbert, descendant direct du ministre de Louis XIV, lui raconte son aïeul. A Paris, il rencontre aussi la Marquise de la Rochechouart de Mortemart, descendante du seigneur de Blainville.
Georges note, photocopie, archive. Il se déplace aux Archives Nationales et en Allemagne, il entasse, classe, il persévère. En 2002, il met à jour les restes d’un avion canadien, tombé pendant la guerre. Il se met en tête de retrouver la famille de l’aviateur et entre en contact avec son fils.
Il a accumulé tellement de documents qu’il se met à écrire un premier livre, édité à compte d’auteur « Blainville autrefois, de 1920 à 1965 ». L’ouvrage est vite épuisé car les blainvillais veulent connaître l’histoire de la commune. Il écrit un deuxième livre « Blainville pendant l’occupation ». Aux beaux jours, il partage sa passion au gré des visites commentées.
Georges Ben Ahmed quittera son poste de gardien du centre de loisirs dans quelques mois. Il se remettra alors la tête dans le passé pour continuer l’histoire de Blainville dans un 3ème ouvrage.



Jean-Pierre Samson, un bison en lutte contre les myopathies




Quand il est lancé, rien n’arrête ce bison-là. Son cœur est si grand qu’il le met au service des autres depuis pas mal d’années maintenant. Cheveux et barbe de Viking, le regard clair, il réfléchit vite et il fonce. Le verbe haut et direct, il répond du tac au tac à son interlocuteur, qu’il s’appelle Dupont ou Chirac. L’ancien Président l’a d’ailleurs reçu il y a deux ans. Après un bac technique qui le dirige vers la chaudronnerie, il entre à l’école de GDF à Versailles dans la 14e et dernière promotion, en 1967. L’année 1968, il la passe au service militaire dans l’infanterie de Marine. « Antimilitariste, dès le premier jour, j’ai compris que ça n’était pas pour moi. J’ai commencé par trois semaines de forteresse parce que je refusais d’obéir aux ordres que je jugeais idiots. Rien n’y a fait, je suis resté réfractaire. » L’homme s’en sort grâce à un général, Jean Compagnon, qui cherche un chauffeur. Jean-Pierre Samson se souvient d’un homme « intelligent, d’une grande humanité ». Marié, père et grand-père, à 60 ans il vient de quitter Gaz de France. Sa carrière a été assez atypique. Il est d’abord agent technique sur les chantiers avec la « grosse Lulu », une sorte de camion aspirateur, nettoyeur de tranchées. Puis il devient délégué syndical CGT permanent de 1972 à 1979. Il n’a pas de dossier d’homologation, c'est-à-dire qu’il officie sans son salaire de l’entreprise et sans avancement. En 1980, il quitte l’entreprise pendant cinq ans et devient secrétaire départemental du PCF. Il multiplie à cette époque les actions sur le terrain. La plus retentissante a été le déversement d’un camion de poubelles devant la mairie de Caen, à la suite d’un manquement communal au Chemin-vert.
Il emménage à Blainville en 1982 et crée la section hand-ball à l’USMB (Union sportive municipale). Puis il réintègre EDF-GDF pour un temps et devient responsable solidarité dans le département. « Ma passion, ce sont les autres », aime à dire Jean-Pierre l’humaniste. A vélo, il récolte les dons pour le Téléthon.
Sa rencontre avec Bernard-Barataud, à la Ferté-Macé, a été le déclencheur de son dévouement inaltérable en faveur des enfants myopathes. « Face aux hésitations des uns et des autres, j’ai décidé de partir seul chercher de l’argent dans toutes les unités EDF de la région. En quelques jours de circuit à VTT, en plein hiver, j’ai récolté 8 700F. » Cet argent, ce sont les heures supplémentaires ou de récupération des camarades. Là n’est pas sa seule réussite. «L’Hôpital c’est la vie », c’est lui aussi. Dans les mêmes conditions, il rapporte 250 000 F au CHU de Caen, pour les enfants malades. En 1999, EDF et sa fondation contactent le Bison. En 2000, il crée « le Fil de l’énergie », un rassemblement de cyclistes volontaires, qui parcourent plusieurs centaines de kilomètres pour récolter de l’argent dans les unités EDF. Le « Fil » a fait des petits : désormais, neuf Flèches cyclistes sillonnent la France, chaque première semaine de décembre. En 2006, année où Blainville a été ville ambassadrice grâce à lui et à son collègue Pierre Couespel, une moisson record a rapporté au Téléthon la somme d’1 million d’euros (500 000 € grâce aux Flèches et autant d’abondement de la part de l’entreprise). « Je sais que le a maladie, la pauvreté et bien d’autres maux sont vivaces. Mais j’aimerais entendre dire, « ça y est on a guéri cette p… de maladie génétique, grâce à la thérapie génique ».





Yannick Dyvrande « se voyait déjà en haut de l’affiche »


Depuis plus de trente ans, Yannick a une idée en tête. Il veut faire du cinéma. Mais l’heure des choix, il suit les conseils de ses parents. « Ils me disaient : ce n’est pas pour toi, choisis-toi un vrai métier pour t’en sortir dans la vie ». Il s’oriente alors vers l’hôtellerie- restauration et entre en apprentissage dans un restaurant de Ouistreham. Il y reste pendant 3 ans.
Majeur, son diplôme de maître d’hôtel en poche, il décide de conquérir Paris et de devenir acteur. Avec quelques sous, il prend des cours de théâtre à droite et à gauche, notamment au célèbre cours Florent. Mais ses maigres économies s’épuisent vite. Le voici stewart dans le TGV puis serveur saisonnier à la montagne, sans avoir fait la moindre rencontre dans le cinéma. « Paris je te quitte, mais je reviendrai », se jure t-il. De retour à Caen en 1993, il rencontre Sylvaine, son épouse, et poursuit sa quête artistique. Il fait des stages au « Papillon Noir Théâtre, avec le metteur en scène Charly Venturini. Il faut bien manger. Le couple fait bouillir la marmite en louant des vêtements.
« J’apprends le métier »
Un jour en lisant Casting Magazine, Yannick tombe sur une annonce de recherche de figurants. Il fait sa première figuration le 1er Avril 1993 pour le film « les enfants du faubourg ». Un premier cachet de 300 francs qu’il encadre et qu’il accroche dans son bureau. « Je me suis dit : ça y est, je suis dans le métier. A moi les grands réalisateurs ! je voulais travailler avec Lelouch. »
L’occasion ne tarde pas à se présenter. En 1994, Claude Lelouch recherche des figurants parlant allemand pour son film « les misérables ». Yannick ne parle pas un mot de la lange de Goethe mais l’envie d’approcher son idole est la plus forte. Il est accepté sans examen de langue et tourne des scènes à côtés de Jean-Paul Belmondo. Le même scénario se reproduit à Caen, avec la venue de la grande danseuse Guilhem. Un matin, il lit dans Ouest France que le maître de ballet recherche des danseurs pour figurer sur le plateau. Une heure plus tard, il est au théâtre. Trois heures plus tard, il est choisi parmi 40 prétendants pour la représentation du soir. Mais il ne sait pas danser. Tout l’après-midi, il répète les pas de danse, suant à grosses gouttes. Le beau cachet s’épuise vite. Yannick Dyvrande crée une brigade de serveurs et file au festival de Cannes, il foule le tapis rouge aux côtés des plus grands. Lelouch, encore lui, le retient pour une « fig » dans le film « Une fois pour toutes ». Hélas, la scène est coupée au montage. « J’apprends le métier », rage t-il en lui-même.
Son carnet d’adresses désormais bien rempli, Yannick court les tournages et enchaîne les téléfilms, « Joséphine, ange gardien », « Avocats et associés », « Commissaire Valence » et les films comme « Mister Bean » et « bienvenue chez les Ch’tis ». Il enfile l’habit de flic, facteur ou serveur avec aisance. « Aujourd’hui, je vis à peu près de ces tournages, avec des hauts et des bas. Je me dis que si je suis un acteur de complément, demain, je serais complètement acteur. »




Charles Dacher était aux côtés du général Leclerc, à la libération de paris

Charles Dacher est un octogénaire encore alerte, malgré quelques douleurs par-ci par-là. On le croise en ville, ou à l’hypermarché du coin. Le disque dur fonctionne encore merveilleusement bien, surtout quand il s’agit de parler de sa jeunesse et de son engagement dans l’armée.
Insignes et photos étalées sur la table de sa salle à manger, il raconte. En 1944, Charles Dacher travaille déjà depuis quelques années aux chantiers navals de Blainville pour nourrir les siens. Il est l’aîné d’une famille de 12 enfants et son père s’est noyé accidentellement.
Il passe ses dimanches et ses jours de repos à faire du sport, tous les sports possibles que lui propose l’abbé Saint-Jean, curé de la paroisse et animateur de la jeunesse communale. La guerre fait rage. Charles supporte mal l’injustice. La rage au cœur, il décide d’en découdre avec l’ennemi et s’engage dans l’armée à 18 ans, pour la durée de la guerre.
« je suis entré dans la 2e DB, dirigée par le Général eclerc, qui venait d’arriver à Sainte-Marie-du-Mont. J’étais au 15e groupe d’escadrons de réparation des chars Sherman. J’y suis resté treize mois. J’en ai vu du pays ! Mais hélas, des cadavres aussi. »
Sa division fonce vers la Bretagne après la percée d’Avranches. Elle revient vers Sées qu’elle libère, contribue à la fermeture de la Poche de Falaise où la 7e armée allemande est anéantie.« Les filles nous sautaient au cou »
En accord avec le général de Gaulle, Leclerc est le premier à rentrer dans Paris. Charles a l’insigne honneur d’occuper le poste de mitrailleur sur le char du général. Le chasseur Dacher se souvient : « Paris était en liesse. Les filles nous sautaient au cou. Ce n’était pas désagréable, ma foi. » Son long voyage l’emmène ensuite en Bavière, après de durs combats en Alsace.
De retour à la vie civile, il travaille aux aciéries de Pompey, à Cormelles-le-Royal, et termine sa vie professionnelle à la « Radiotechnique » comme chef d’équipe. Il vient de fêter ses 60 ans de mariage avec Reine et 5 garçons sont nés de cette union. Tous sont officiers de Marine. « Nous en sommes très fiers ! », s’enorgueillit son épouse.
D’autres aventures ont parsemé l’existence de Charles Dacher. C’est lui qui a inauguré la rue du Général-Leclerc à Blainville, « en tremblant quant même un peu ». En mai 2008, il était présent à la remise de médailles au commando Kieffer, à Ouistreham, en présence de Nicolas Sarkosy. Dans la tribune officielle, il s’adresse à l’homme assis à sa gauche : « Vous êtes qui, vous ? », « Jean Marie Bockel, ministre des Anciens combattants. » Et à sa droite : « Amiral Xavier Rollin, commandant la flotte de l’Atlantique nord. » Charles se souvient : « Je suis rentré dans ma coquille et j’ai scruté l’horizon en évitant de regarder sur les côtés ! »